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Incidents lors du rassemblement devant le commissariat d'Aiacciu en soutien aux interpellés.

Le 21 avril 2009 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) La Commission Anti Répressive de Corsica Libera avait appelé à un rassemblement devant le commissariat dès 19H suite aux interpellations du matin sur la région d'Aiacciu.

C'est plus de 80 personnes, militants, sympathisants, amis et membres de la famille qui s'étaient rassemblés pacifiquement en bas du commissariat d'Aiacciu pour exprimer leur soutien aux interpellés. Après quelques minutes, toutes les personnes rassemblées se sont rendus dans un premier temps vers les barrières historiques interdisant le passage où se trouvait deux policiers en uniforme. Déterminé à demander des nouvelles des interpellés, les 80 personnes se sont donc rendus aux portes du commissariat laissant un peu perplexe les policiers en faction aux barrières et dans le commissariat. Pris de cours et pensant que le commissariat allait être pris d'assaut, une partie des policiers en uniforme et en civil se sont massés dans l'entrée...

Un responsable de la CAR de Corsica Libera a demandé en toute tranquillité à rencontrer un responsable de la police afin de prendre des nouvelles des interpellés dont deux sont suivis pour des soins importants.

Une fois de plus l'état de santé des personnes interpellées est mis en danger par la police politique. Une fois de plus, des familles sont dans la détresse sans nouvelles de leurs proches.

Un des policiers a tenté en vain de négocier le retour des 80 personnes au delà des barrières de sécurité sans succès puisque tout le monde était bien déterminé à ne pas bouger d'un pouce. Pendant ce temps là, un peu en panique et pris de court, les CRS se sont mis en place tout autours des manifestants pacifiques. S'habillant en "robocop léger" pour l'occasion, et pour une fois les manifestants étaient plus nombreux qu'eux. Il est fort à parier que demain soir, le dispositif répressif sera massif et en place largement avant l'heure du rassemblement. Il est souhaitable que la mobilisation populaire montre une nouvelle fois encore sa capacité de réaction.

Chants, sifflets et cris ponctuaient le rassemblement pendant que les renforts se positionnaient autours du commissariat.

Aucun responsable des forces de répression n'étant sorti du bunker pour donner des informations, le porte parole de la Commission Anti Répressive de Corsica Libera, Jean Marie Poli s'est rendu aux nouvelles  pour la énième fois à l'entrée où se trouvait une demi douzaine de CRS. Au moment où il a tenté de passer pour demander l'information, un CRS lui a asséné des coups de pieds et des coups de bouclier afin de le faire reculer. S'en est suivi une belle bousculade et quelques "macagne nustrale", le donneur de "coups de pied" répressif se demande encore s'il a pas fait une "petite bêtise". Après quelques "discussions" à l'usu nustrale la situation est redevenue moins tendus mais la moindre provocation policière pouvait tout faire basculer

Jugeant la situation "explosive", le responsable en charge des "discussions" a demandé à Gilles Leclerc, nouveau patron de la sécurité en Corse (depuis l'affaire clavier qui sera en appel en juin), de venir à la rencontre du porte parole de Corsica Libera bien déterminé à ne pas quitter les abords du commissariat.

Il a été gentiment rappelé à la police qu'ils occupaient un espace publique et qu'ils n'étaient pas chez eux en Corse.

Jean Marie Poli, porte parole de la CAR a donc exigé en présence de  Gilles Leclerc des nouvelles de l'état de santé des interpellés pour rassurer les familles, pour savoir dans quelles conditions se passaient la garde à vue. Jean Marie Poli a dénoncer les interpellations systématiques à l'encontre des militants, de leurs familles et au delà de tous les personnes qui pensaient "corse". Il a dénoncé aussi les méthodes de la police politique qui interpellaient tous' azimut pratiquement tous les lundis et/ou mardi pour rien dans plus de 80% des cas. Ces gardes à vues alibi pour ficher les gens et  mettre la pression sont devenus une routine hebdomadaire depuis quelques années.

La police politique procède à plus de 130 interpellations par ans depuis des années. La Corse est mise en coupe réglée, le moindre corse qui se réclament politiquement du peuple corse se voit un matin débarqué les forces de répression, le plus souvent avec violence, menaces et racisme anti corse.

Il a été rappelé que les rassemblements ne se feraient plus folkloriquement comme par le passé.

Au final, Gilles Leclerc, a annoncé que deux des cinq interpellés avaient été libéré, que la garde à vue se "passait bien" et que l'état de santé des deux personnes seraient surveillés. A la demande des familles de voir leurs proches, un refus catégorique a été donné.

Sur ces non informations, il a été décidé de lever le camp en promettant de revenir le lendemain si les personnes interpellées n'étaient pas relâché.



Le rassemblement de mercredi ici

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :   Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE

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