Le 21 avril 2009 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) Trois des cinq personnes interpellées mardi à Ajaccio dans le cadre de dossiers terroristes, soupçonnées d'être liées au FLNC-UC, restaient en garde à vue en soirée tandis que les deux autres ont été libérées, a annoncé le coordonnateur des services de sécurité intérieure de Corse Gilles Leclair.

"Deux personnes ont déjà été libérées", a déclaré le commissaire devant une délégation d'une cinquantaine de militants nationalistes rassemblés devant le commissariat d'Ajaccio pour protester contre "la répression policière".

Interrogé sur le sort des trois autres, il a répondu: "sauf décision contraire du juge, la garde à vue va se poursuivre".

Les manifestants s'étaient approchés jusqu'aux portes du commissariat pour exiger des information sur les personnes interpellées plus tôt dans la journée par la police judiciaire, dont l'une est suivie médicalement.

Une bousculade a opposé quelques militants aux forces de l'ordre, sans faire de blessé. "Ce comportement outrancier n'est plus acceptable", a déclaré le porte-parole de la commission anti-répression de Corsica Libera Jean-Marie Poli.

Trois personnes avaient été interpellées sur commission rogatoire des juges anti-terroristes Gilbert Thiel et Thierry Fragnoli, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte sur une cellule du FLNC-UC (Union des combattants) soupçonnée d'être à l'origine d'une série d'actions violentes à Ajaccio en 2007 et 2008, selon une source proche du dossier.

Cette information fait suite au tir d'une roquette contre la gendarmerie d'Aspretto, au jet d'une grenade dans la cour de la préfecture, à des mitraillages du palais de justice ainsi que plusieurs attentats.

Deux autres personnes, plus jeunes, avaient également été interpellées dans le cadre d'investigations sur un attentat contre une caserne de CRS en 2007, sur commission rogatoire du juge anti-terroriste Gilbert Thiel, sans que l'on sache avec certitude si elles pouvaient être rattachées au dossier du démantèlement de la cellule FLNC-UC d'Ajaccio.

"Ils appartiennent au groupe du FLNC-UC mais on ne sait pas s'ils font partie de la même cellule", a dit à l'AFP le procureur de la République à Ajaccio José Thorel.
En octobre 2008, six personnes avaient été mises en examen dans le cadre de l'enquête sur cette cellule du FLNC-UC dont le démantèlement a commencé en avril 2008.
Au total, 19 personnes, dont deux commanditaires présumés, sont mises en examen dans cette affaire.

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Source photo : AFP, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  AFP, Unità Naziunale
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