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AFFAIRE STC SNCM PASQUALE PAOLI OCTOBRE 2005 - 2006

 

S.T.C MARIN : CONVOCATIONS

Depuis mardi 11 avril 2006 : 44 marins ayant participé au rapatriement du Pasquale Paoli sur Bastia auraient du être entendu mais ils ont pour l'instant décliné toutes les convocations. Ils ne sont pas opposés à leur auditions, mais à certaines conditions. Ils refusent de se déplacer sur Toulon pendant leurs congés à leurs frais, mais ne refusent pas d'être auditionné sur Toulon pendant leur jours de travail à condition que cette journée leur soit compté en tant que telle. La solution devrait être simple :  ces 44 marins doivent être entendu en corse, vu qu'en corse nous ne manquons ni de gendarmes ni de lieu d'audition.

 

Source photo :  AFP
Source info : Internet

 

 
Interview d'Alain Mosconi dans le journal du pays basque

Projeté dans le champ médiatique français l'automne dernier à la faveur du conflit sur la privatisation de la SNCM, et surtout de la prise du paquebot Pascal Paoli par les marins du STC, le responsable du secteur maritime du syndicat corse Alain Mosconi a répondu positivement la semaine dernière à l'invitation du syndicat LAB. Nous avons rencontré cette figure du syndicat abertzale et majoritaire en Corse peu avant sa conférence sur "l'Avenir des services publics".

Quelle est votre situation judiciaire ?

Je suis mis en examen pour deux crimes qui sont le "détournement de navire", passible de 20 ans d'emprisonnement, et la "séquestration" qui est une circonstance aggravante et pousse l'addition à 30 ans de réclusion criminelle. Aujourd'hui, c'est la première fois que des syndicalistes dans le pays des droits de l'Homme, se voient inculper de deux crimes de nature assez importante. Et c'est la première fois également qu'ils devront répondre devant des Assises.

Où en est-on aujourd'hui dans le conflit de la SNCM ?

Il me semble que les organisations traditionnelles, les organisations françaises, semblent s'accommoder pleinement de la privatisation de la SNCM. Ce qui est assez paradoxal lorsqu'ils ont parfois la prétention de chanter l'Internationale, de promettre parfois des lendemains qui chantent, et de se réclamer, à d'autres, de la révolution permanente. Sans être donneur de leçons, je constate que l'organisation majoritaire, CGT, aurait pu avoir un autre rôle que celui qu'elle a eu, c'est-à-dire un rôle d'accompagnement. Rôle confirmé par la CGT elle-même en lieu et place du 61 boulevard des Dames [siège de la SNCM] : on a pu voir dans la presse locale les responsables du groupe Véolia en compagnie du secrétaire général de ladite centrale tout sourire... En ce qui nous concerne, nous sommes clairement opposés à la privatisation, en termes philosophique, parce que nous pensons que des domaines stratégiques, tels que l'enseignement, la santé, les transports (pour la Corse, territoire insulaire),Š doivent rester à la puissance publique. Et nous, nous entendons par là, Collectivité territoriale de Corse (CTC).

Dans certains médias le STC était quelque peu raillé, "ah ah, des nationalistes corses réclament un service public français !"...

J'ai effectivement vu des journalistes parisiens qui croient toujours tout comprendre à tout, faire ce reproche-là au STC. Je m'inscris en faux. Le STC n'a pas défendu la cocarde républicaine. Le STC a tout simplement défendu une logique de syndicaliste. Logique qui est de dire que ce secteur d'activité ne doit pas être privatisé, il doit rester à la force publique. Nous allions plus loin en disant pour nous force publique équivaut à la régionalisation de l'entité. Il n'est pas juste de dire que le STC cultivait le paradoxe en défendant la compagnie d'Etat. On défendait d'abord un schéma public. On n'a jamais fait en sorte de faire les actions que nous avons faites pour maintenir la SNCM en l'état. Nous avons toujours souhaité une évolution organique et juridique de la SNCM, qui passerait d'une entreprise publique d'Etat, à une entreprise publique territoriale. Pour nous l'important est de rester dans le giron public, et de permettre à la Corse de disposer pleinement et entièrement des outils de développement économique et social de son territoire.

 

Lire la suite sur le site Indymedia : http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=51992

Source photo : U RIBOMBU

 

 
JEAN CHARLES CASANOVA A ETE LIBERE

Source photo : Comité Anti Répression http://www.carcorsica.com/

 

 
Le STC réclame le retrait de la plainte de la SNCM

Le Syndicat des travailleurs corses (STC) a réclamé mercredi le "retrait immédiat" de la plainte de la compagnie maritime SNCM pour le détournement, les 27 et 28 septembre 2005, du cargo-mixte Pascal Paoli pour lequel quatre syndicalistes encourent 30 ans de prison.  Après qu'un commando du GIGN eut, le 28 septembre, pris d'assaut le navire qu'une quarantaine de syndicalistes du STC tentaient de faire pénétrer dans le port de Bastia, quatre d'entre eux dont le secrétaire national de la branche marins du syndicat nationaliste, Alain Mosconi, ont été mis en examen à Marseille pour "détournement de navire" et "séquestration de personnes": des chefs d'accusation passibles de trente ans de réclusion criminelle.  "Nous déposerons jeudi, lors du CE de la SNCM, une motion (...) demandant le retrait immédiat de la constitution de partie civile contre les militants syndicaux", a annoncé le STC, au cours une conférence de presse à Bastia, en présence notamment des marins qui s'étaient emparés du navire. Accusant l'ancienne compagnie publique aujourd'hui en voie de privatisation de "chercher à se débarrasser définitivement du STC", l'avocat des quatre marins, Me Rose-Marie Prosperi, a estimé que l'actuelle direction de la SNCM et ses repreneurs (les groupes Veolia et Butler Capital Partners) "se sont entendus" pour y parvenir. "Car, s'ils sont condamnés, même à des peines légères, ils seront exclus professionnellement et privés de leurs mandats", a expliqué Me Prosperi. Une militante du STC qui avait participé à la prise du navire, a lu un texte dans lequel le syndicat rappelle que l'Assemblée de Corse avait voté à l'unanimité, le 30 septembre, une motion demandant "la mise en liberté des quatre marins (alors) détenus et l'arrêt des poursuites engagées à l'encontre de l'ensemble des salariés de la SNCM". Selon le STC, la direction de la SNCM avait promis, dans son protocole de sortie de crise du 14 octobre, "qu'aucune poursuite ne serait entamée à l'endroit des grévistes". "Et pourtant, le 3 novembre, la direction de la SNCM (...), reniant ses propres engagements, s'est portée partie civile afin de charger l'accusation de crimes pour +détournement de navire+ et +séquestration de personnes+", s'insurge le syndicat qui dénonce une "criminalisation de l'action syndicale".

 

 
LEROUVILLOIS ANTHONY
LIBARU

Anthony Lerouvillois, interpellé puis incarcéré suite aux incidents de la manifestation du STC en octobre 2005 a été libéré samedi 20 janvier 2006.

 

 

Source photo : Unità Naziunale
Source info : Internet

 

 
UN MILITANT S.T.C interpellé

Un militant du S.T.C (syndicat des travailleurs corses) a été interpellé jeudi 19 janvier dans la matinée près de Bastia dans le cadre de l'enquête sur les heurts qui avaient suivi la manifestation contre la privatisation la SNCM (Société nationale Corse Méditerranée) organisée à Bastia le 1er octobre, a-t-on appris jeudi auprès du STC. L'homme a été appréhendé sur commission rogatoire du juge bastiais Gérard Egron-Reverseau sur son lieu de travail, l'agence Chronopost de Furiani, au sud de Bastia, et placé en garde à vue au commissariat de Bastia. Il a été relâché "faute d'éléments" en fin de journée. Dans cette affaire, huit individus ont été mis en examen pour différents chefs, parmi lesquels "violence avec arme sur personne représentant l'autorité publique et ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de plus de huit jours". Quatre d'entre eux ont été placés en détention provisoire

 

 
U RINNOVU : SOUTIEN AUX INTERPELLES

Rinnovu apporte son soutien à tous les jeunes récemment incarcérés ou  jugés dans le cadre d'affrontements qui faisait suite à diverses manifestations légitimes à Bastia et Aiacciu.


La répression s'intensifie de manière inquiétante  à l'égard de la jeunesse ces dernières semaines : condamnations à 8 mois à Aiacciu, réquisitoire disproportionné à Bastia, incarcération de plusieurs jeunes à Bastia.


A cette liste vient s'ajouter le passage à tabac d'un jeune militant cette semaine à Bastia. Ce dernier alors qu'il se trouvait seul à pied,  a du subir lors d'un contrôle d'identité, des insultes anti corse avant d'être  littéralement roué de coups à terre par 6 CRS près du vieux port. La tête en sang, sérieusement blessé  il a été ensuite menotté aux  pieds et aux mains  et jeté dans un camion, une " Rangers "  lui écrasant le visage. Il a été conduit au commissariat où il sera à nouveau frappé et jeté attaché dans les escaliers. Il sera ensuite transporté brièvement à l'hôpital et placé en garde à vue sans aucun motif. Plusieurs habitants du quartier ayant assisté à ce déchaînement de haine et de violence injustifiable ont témoigné spontanément au commissariat. Les autorités concernées étoufferons t'elle  cette affaire?

Si tel était le cas nous comprendrions qu'il ne s'agit pas de la dérive et  de l'acte isolé d'une patrouille dont ce n'est d'ailleurs pas le premier fait d'arme, mais  qu'il s'agit d'une volonté de mise au pas. Alors qu'à Paris dans les banlieues en feu, les arrestations musclées deviennent des affaires d'Etat médiatisées, nous n'accepterons pas que l'agression par une patrouille de CRS d'un jeune corse qui rentre seul chez lui soit couverte par le système et banalisée.


RINNOVU
Stradda diritta

 

Source photo : A MANCA NAZIUNALE
Source info : Internet

 

 
Communiqué de Corsica Nazione Indipendente
 

soutien sans faille de la Nation aux jeunes corses interpellés

Bastia, u 27 d’ottobre di u 2005.
Les incidents survenus au cours des manifestations de soutien aux marins en lutte, lors du dernier conflit social, sont de la responsabilité exclusive de l’Etat français.
Ce dernier n’a pas hésité à envoyer l’armée (hélicoptères, sous-marin, commandos « de choc »…) contre des marins désarmés, qui ne faisaient que rapatrier le Pasquale Paoli vers son port d’attache.
Il n’a pas hésité non plus à quadriller la ville de Bastia ou ses forces dites « de l’ordre » ont semé violence et confusion :
- Tirs tendus de grenades lacrymogènes, à hauteur d’homme, sur le port, lors d’une ovation faite au passage du Pasquale Paoli, alors que femmes et enfants étaient présents.
- Passage à tabac de passants et de consommateurs paisiblement attablés après une manifestation
- Bris divers, attribués par la suite aux manifestants…
Comment ne pas comprendre, dès lors, la révolte d’une jeunesse éprise de liberté et de justice ?.
Dans ce contexte, Corsica Nazione Indipendente, apporte son soutien indéfectible à tous les jeunes corses, victimes aujourd’hui d’une répression inique qui, bafouant la présomption d’innocence, continue à s’abattre sur une jeunesse que l’on trouve trop « remuante ».Non Messieurs Sarkosy, Villepin, et consors, les jeunes corses ne sont pas « des casseurs », mais des patriotes que les ennemis de notre Peuple trouveront toujours en travers de leur route. Et à ce titre, ils bénéficient de l’appui et du soutien sans faille de la Nation.
 

Corsica Nazione Indipendente

Source photo : CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE
Source info : Internet

 

 
U RIBOMBU INTERNAZIUNALE
 

 

 

Source photo : U RIBOMBU
Source info : Internet

 

 
A FIARA, Le journal de l'A.N.C

 

 

Source photo : A FIARA
Source info : Internet

 

 
La  presse affirme ne pas être des auxiliaires de police

La direction de l'AFP collabore avec l'Etat répressif (la parole aux internautes sur le forum)

 

 

 

 

 

Source photo : CORSE MATIN
Source info : Internet

 

 
INCARCERATION D'UN JEUNE MANIFESTANT
CASANOVA JEAN CHARLES
PRIGIUNERU PULITICU

BORGU
N°4952 Unité J

 

 

Source photo : Unità Naziunale
Source info : Internet

 

 
SNCM STC : CUNFERANZA DI STAMPA
DI U 24 OTTOBRE 2005 IN BASTIA
CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE

CUNFERANZA DI STAMPA DI U 24 OTTOBRE 2005 IN BASTIA

La Corse a, ces dernières semaines, connu une nouvelle crise dont elle aurait pu faire l’économie. Il aurait fallu pour cela que l’Etat français renonce à détourner le patrimoine corse (les navires de la SNCM en l’occurrence) pour en faire cadeau à ses amis, ou bien que ses relais à la tête de la CTC acceptent d’examiner la proposition formulée depuis des décennies par le mouvement national, susceptible d’assurer aux Corses la maîtrise de leurs transports maritimes : une compagnie publique corse.

Mais une fois encore, l’irresponsabilité a prévalu. Corsica Nazione Indipendente tient à saluer le combat exemplaire des marins du STC qui, par l’action du « Pasquale Paoli », ont fait reculer le gouvernement français, lequel a dû renoncer à son projet initial de privatisation totale de la compagnie. Pour autant, l’évolution actuelle de cette dernière ne saurait, bien évidemment, nous satisfaire.

Aussi, Corsica Nazione Indipendente est conduite à soumettre au débat ses propres propositions. Ces dernières s’inscrivent naturellement dans une perspective de souveraineté pleine et entière, l’indépendance nationale, qui, en la matière comme en d’autres, correspond pleinement aux besoins actuels des Corses. On peut d’ailleurs mesurer, à travers les semaines que nous venons de vivre, la nocivité de la situation de tutelle et de dépendance que la France a méthodiquement installée sur notre terre.

Il nous faut à cet égard dissiper une ambiguïté entretenue à dessein par Paris : les nationalistes n’ont jamais demandé à l’Etat français de rester majoritaire dans le capital de la SNCM, ce qui aurait évidemment constitué plus qu’une contradiction doctrinale : une véritable aberration. Le mouvement national, dans ses composantes politique et syndicale, n’a cessé de répéter qu’il était favorable à une compagnie publique corse.

Aujourd’hui, notre position est inchangée : plus que jamais, nous réaffirmons que seule une compagnie maritime maîtrisée par le peuple corse peut permettre de sortir de cette situation de dépendance hautement préjudiciable à nos intérêts collectifs.

Deux pistes peuvent, dès à présent, être proposées :
- 1ère option : création d’une société placée sous le contrôle de l’Assemblée de Corse :

Il s’agit du schéma déjà adopté pour les transports aériens. Les politiques qui y sont hostiles se sont, pour l’heure, bornés à affirmer que cette hypothèse n’était pas réaliste, sans toutefois le démontrer et, surtout, il y a quelques jours encore à l’Assemblée territoriale, en s’opposant résolument à toute étude de faisabilité. S’ils étaient sincèrement convaincus que notre proposition n’était pas réalisable, ils ne s’opposeraient évidemment pas à une étude de faisabilité, dont, par hypothèse, ils n’auraient rien à redouter !

Dans cette option comme dans la suivante, le siège social de la société serait évidemment fixé en Corse (à la différence de celui de la SNCM), et son capital pourrait être réparti entre :
- la Collectivité Territoriale de Corse ;
- les deux conseil généraux (du moins à titre transitoire, car leur suppression à terme demeure une absolue nécessité, si l’on veut parvenir à mettre en œuvre une administration rationnelle de la Corse) ;
- les chambres consulaires ;
- des actionnaires salariés de la compagnie ;
- des actionnaires privés corses, de l’île et de la diaspora.

- 2ème option : création d’une société mutualiste :

Cette démarche présenterait l’avantage de s’adresser à l’ensemble du peuple corse en lui proposant de s’investir directement dans la maîtrise de ses transports maritimes à travers une participation au capital de la société. Elle rejoint les préoccupations sociales et nationales qui ont toujours été celles du mouvement patriotique corse. Rappelons que dans une société mutualiste, chaque actionnaire ne dispose que d’une voix (ce qui réduit l’influence des gros apports financiers dans la gestion de l’entreprise et bénéficie aux petits actionnaires). Le peuple corse, dans son ensemble, maîtriserait donc l’opération, ce qui constitue notre objectif essentiel. Autre particularité de la société mutualiste : son capital est verrouillé. Il est donc impossible pour une société extérieure de s’emparer de la société. Les parts possédées par chaque actionnaire n’étant pas librement négociables, elles ne peuvent être achetées par un concurrent.

Ainsi, s’imposerait une logique novatrice : les Corses prendraient désormais directement et à titre collectif une part importante du marché du transport, et adapteraient le fonctionnement de l’entreprise à leurs propres besoins et à leurs propres objectifs économiques et politique. Il s’agit clairement d’une logique de souveraineté.

Dans les deux cas, il convient de passer de relations exclusives avec la France à des relations multiples, dans les cadres européen et méditerranéens qui constituent notre environnement naturel. Aussi, il conviendra de desservir de nouveaux ports méditerranéens comme Barcelone, Gênes, etc. Ces perspectives rejoignent celles évoquées dans le projet élaboré, et récemment présenté à la presse, par le STC marins.

Voici, brièvement résumées, deux pistes que nous soumettons à la réflexion de chacun, étant précisé que nous sommes naturellement prêts à examiner toute autre hypothèse prenant en compte les intérêts fondamentaux de la Corse.

Ces deux propositions seront débattues prioritairement avec nos partenaires d’Unione Naziunale.

Elles s’inscrivent dans le cadre de l’élaboration, annoncée depuis quelques semaines, d’un véritable projet de société, visant à donner un contenu précis, dans tous les domaines, à notre revendication d’indépendance nationale.
Nous avons décidé de commencer par les transports maritimes, d’une part pour tenir compte de l’actualité et d’autre part en raison du caractère hautement stratégique de cette question. De façon générale, le pari de notre projet de société est de démontrer que la souveraineté pleine et entière répond aux vrais besoins de la Corse d’aujourd’hui. Il ne s’impose à personne. Il n’exclut pas les avancées politiques graduelles. Il est simplement la contribution des indépendantistes au débat, dans tous les secteurs de la vie des Corses.
 

CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE

 

 

Source photo : CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE
Source info : Internet

 

 
Pétition pour une compagnie maritime régionale corse
I Verdi Corsi lance une pétition, Signez et faites signer

 

Source photo : Unità Naziunale
Source info :
I VERDI CORSI

 

 
Interpellations de deux jeunes suite aux incidents d'après manifestation (informations et réactions sur le forum)

Deux jeunes ont été interpellé suite à la diffusion des photos dans la presse et surtout au fait qu'un CDROM de photo non floutée a été donné à la police par la direction de l'AFP.
 

 

 

Source photo : CHOC
Source info : Internet

 

 

SNCM STC LA SEMAINE SOCIALE
EN PHOTO ET VIDEO

La semaine sociale en photo (source presse AFP - Reuters)

La semaine sociale en photo (source diverses)

Vidéo compil de France 3 Corse

U RIBOMBU INTERNAZIUNALE (photo)

 

 

 

 

 

 

Source photo : U RIBOMBU
Source info : Internet

 

 
Communiqué du STC du 13 Octobre 2005

Déclaration S.T.C du 13 octobre 2005

Après plus de 20 jours d’une lutte exemplaire, les salariés S.T.C des différentes de Corse ainsi que les marins constatent avec dégoût que la C.G.T, organisation syndicale majoritaire de la S.N.C.M, se plie aux injonctions du gouvernement quant à la privatisation de cette dernière. Les basses manœuvres du secrétaire général de la C.G.T, Bernard Thibault, et ses allers et venues incessants dans les confortables ministères parisiens y sont sans doute pour quelque chose.

Pourtant, les uns et les autres auront en mémoire un début de grève décidé unilatéralement par la C.G.T qui nous promettait des lendemains qui chantent, fruit d’une détermination sans faille et d’une ferme volonté de faire barrage aux projets ultras libéraux du gouvernement et de son premier ministre. En fait il n’en est rien ! Voilà cette organisation qui nous disait « 51% sinon rien » accepter de manière lamentable de brader le patrimoine public et le personnel avec, à des intérêts spéculatifs liés à la haute finance.

Une fois de plus, une vision étriquée guidée par le maintien du siège social au 61 boulevard des dames à Marseille, l’a emporté sur les fondamentaux que sont la défense d’une entité publique et d’un service de qualité qu’étaient en droit d’attendre les usagers.

Le S.T.C, à qui personne ne pourra reprocher son engagement sur le terrain social, avec notamment l’affaire du Pasquale Paoli, ainsi que sa volonté d’unité syndicale a toujours, avec la détermination qu’on lui connaît, créé les conditions d’une lutte efficace en jouant la carte de la transparence. Notre étique de syndicaliste nous a toujours interdit les manœuvres de bas étage et nous nous sommes toujours assumés devant les salariés ainsi que devant le peuple.

C’est avec regret que nous constatons une fois de plus que les conditions d’une démarche unitaire ont été foulées au pied par ceux-là même qui pas plus tard que le 11 octobre, en assemblée générale des marins et devant les caméras de télévisions, n’hésitaient pas à chanter sur un refrain connu « Tous ensemble, tous ensemble ». Ce message s’adressait sans doute à Connex et à Butler.

Dans ces conditions, et alors que l’ensemble des organisations syndicales réunies hier à Corti, avait fait la défense de la compagnie publique un des fondamentaux de la manifestation du samedi 15 octobre à Aiacciu, la section maritime du S.T.C ne peut évidemment plus s’inscrire dans cette démarche qui selon elle se vide de son contenu.

Nous en appelons au sursaut de toutes celles et tous ceux qui au sein de la population, soucieux de la défense des services publics, ainsi qu’aux salariés de la S.N.C.M, lâchement trahis par leur organisation syndicale à nous rejoindre pour organiser la lutte qui nous permettra demain de réinstaurer en lieu et place de l’entreprise privatisée, une entité publique : la Compagnie Régionale

 

 

Source photo : Unità Naziunale / STC
Source info : Internet

 

 
CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE :
"un jour ou l'autre la Corse aura sa compagnie maritime"

Bastia, le 14/10/05

Corsica Nazione Indipendente réaffirme son soutien total aux marins du S.T.C. qui ont mené un combat exemplaire allant bien au delà des simples revendications immédiatistes ou corporatistes auxquelles certains nous ont malheureusement habitués.

Dans le domaine de la maîtrise des transports, comme dans tous les autres (fiscalité, développement socio-économique, culture, etc…), la Corse continue à subir les mauvais choix dictés par des forces étrangères et incompatibles avec les intérêts de son peuple, et, encore une fois, seules les forces vives de ce pays proposent de vraies solutions : un jour ou l’autre la Corse aura sa compagnie maritime.

Ce jour là, comme ils l’ont fait pour l’université de Corse, ceux qui aujourd’hui s’opposent à cette idée n’auront qu’une préoccupation : faire oublier leur servilité à l’égard de leurs maîtres parisiens, et leur trahison des intérêts collectifs de notre peuple.

En attendant, toutes celles et ceux qui aspirent à vivre dignement de leur travail sur la terre de Corse savent désormais où se situe le camp de ceux qui les défendent vraiment.

Le S.T.C., à la pointe du combat syndical, a toujours soutenu qu’il n’y avait pas de libération nationale sans libération sociale;

l’Etat français et la direction de la C.G.T. ont fait la démonstration qu’il n’y aura jamais de libération sociale sans libération nationale !

CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE

 

Source photo : CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE
Source info : CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE

 

 
LE FLNC UC REVENDIQUE L'ATTENTAT A LA ROQUETTE
(source direct Alta Frequenza)

LE FLNC UC REVENDIQUE L'ATTENTAT A LA ROQUETTE (source direct Alta Frequenza)

"Le FLNC UC revendique cet attentat pour signifier aux yeux de l'opinion publique Corse, française et internationale la responsabilité de l'Etat français dans l'actuel conflit social"

http://www.unita-naziunale.org/portail/FLNC%20UC%20prefecture.htm voir le communiqué (source Alta Frequenza) dans la base de donnée Unità Naziunale

 

 

 

Source photo : ALTA FREQUENZA
Source info : Internet

 

 
U RIBOMBU INTERNAZIUNALE

Source photo : U RIBOMBU
Source info : Internet

 

 
MANCA NAZIUNALE :
QUADRILLAGE DE LA CORSE
MANCA NAZIUNALE :QUADRILLAGE DE LA CORSE

La politique spectacle et manipulatoire menée par le gouvernement a atteint des sommets depuis le début du conflit SNCM. La Corse est soumise à un véritable quadrillage militaire et policier qui est dirigé contre une lutte publique, dans le but non dissimulé de criminaliser un conflit social et une lutte syndicale.

Défendre le service public, les conditions de travail des salariés, dans l’unité et la détermination, semble être devenu un délit voir un crime d’état.
Nos gouvernants agissent désormais comme de véritables chefs d’entreprise qui pourraient déployer à leur guise une imposante milice patronale armée.

Combien a coûté aux contribuables un tel déploiement de petits soldats ? Nous aurions préféré que tout cet argent public soit consacré au service public de transports maritimes. Quand il s’agit de financer de façon démesurée les moyens de Répression en Corse, là, l’Europe libérale est beaucoup moins regardante sur la dépense, tant qu’il est question d’imposer par la force son carcan idéologique.

Ce qui se passe aujourd’hui en Corse ne doit laisser aucun démocrate ou progressiste indifférent, car cela illustre très concrètement la mise en place d’une Europe sécuritaire s’appuyant sur des Etats Policiers, et niant les droits des peuples et des travailleurs.


MANCA NAZIUNALE

 

 

Source photo : A MANCA NAZIUNALE
Source info : Internet

 

 

I  VERDI CORSI-- SNCM: Le Pascal Paoli --



I Verdi Corsi dénoncent l'intervention musclée à grand spectacle du GIGN sur le pont du navire « Pascal Paoli » afin de réprimer une action syndicale effectuée sans violence, et ce alors qu'un accord avait été trouvé la veille au soir avec les marins STC.

Ce type d'intervention s'inscrit dans une certaine tradition coloniale, attestée par la différence de traitement avec les conflits syndicaux se déroulant dans l'hexagone.

Aussi I Verdi apportent leur soutien aux militants syndicalistes qui ont été mis en garde à vue et demandent leur remise en liberté immédiate.

Quant au fond du problème, I Verdi rappellent leur attachement à la notion de service public, s'agissant de la desserte maritime de la Corse - comme de toute île - ainsi que le refus de la privatisation de la SNCM, l'hypothèse « Butler Capital Partners » apparaissant particulièrement scandaleuse.

Plus précisément, I Verdi soutiennent depuis longtemps le principe de la création d'une compagnie maritime corse, car il est logique qu'une île puisse avoir la maîtrise de ses relations avec l'extérieur.

Cette compagnie aurait comme éléments constitutifs, sous bénéfice d'inventaire, les bateaux assurant la desserte actuelle de l'île, sachant que ceux-ci ont été payés par l'enveloppe de la continuité territoriale, subvention d'Etat, qui est intégrée au budget de la Collectivité Territoriale de Corse.

Enfin, I Verdi Corsi sont ouverts à la participation à toute discussion élargie sur le thème des transports avec l'ensemble des partenaires concernés.

Dans l'immédiat, I Verdi attendent de l'Assemblée de Corse qu'elle prenne toutes ses responsabilités dans ce dossier lors de sa prochaine session des jeudi 29 et vendredi 30 septembre. Elle doit refuser que soient bradés le service public et les intérêts de la Corse, et créer les conditions d'une véritable concertation sur ce dossier vital.


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I VERDI CORSI

 

 

Source photo : Unità Naziunale
Source info : Internet

 

 

Un magazine "choc" publie un reportage photo:
"quand la presse fait du sensationnel
."

Lors des manifestations sur Bastia, un journaliste a pris les photos du passage à tabacs d'un policier en civil armé. Ces photos ont été publié dans la presse, qui n'a pas jugé bon de flooté certaines photos. Des arrestations auront lieu quelques jours, et quelques après.
 

 

 

Source photo : Unità Naziunale
Source info : Internet

 

 
CORSICA NAZIONI INDIPENDENTI : CUNFARANZA STAMPA
CORSICA NAZIONI INDIPENDENTI : CUNFARANZA STAMPA


30 09 05

L’actualité nous amène tout naturellement à affirmer – avant d’évoquer le principal sujet de cette conférence de presse – notre totale solidarité avec les travailleurs de la SNCM en lutte qui aujourd’hui risquent de payer judiciairement le prix de leur engagement au nom du droit à la dignité et au travail.

La répression militaire et policière, les poursuites judiciaires constituent la réponse d’un gouvernement qui sacrifie sur l’autel d’un sauvage libéralisme l’emploi et le service public. Ils sont d’autant plus une réponse pour celles et ceux qui en Corse dans une perspective d’avenir et de progressisme, proposent la mise en place d’une véritable compagnie maritime corse de service public. La démonstration manu – militari du détournement vers Toulon du bateau Pasquale Paoli par le commando dit Hubert des forces maritimes françaises appuyées par le G.I.G.N. en est la preuve.

Un de nos militants, par ailleurs membre de l’exécutif de CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE a de nouveau été victime des agissements politico – judiciaires de la D.N.A.T. et de ces juges autoritaires de l’anti – terrorisme. Encore une fois, c’est au petit matin que l’on encercle son établissement commercial et son domicile, avec la figuration d’hommes en armes qui n’impressionnent que leurs ombres pour une affaire de véhicule volé pour laquelle une simple convocation aurait suffit… D’ailleurs, et précédemment à cette descente armée, notre militant avait été convoqué pour cette même affaire pour être auditionner il y a plusieurs mois, auditions reportées par ces inspecteurs qui aujourd’hui viennent fanfaronner les armes à la main … pour rien…sinon tenter d’intimider une personne et à travers elle un mouvement politique.
Son père a même été pris en otage pour faire pression sur lui.
Ce n’est pas la première fois qu’il subit les foudres de cette police d’exception : il y a quelques années il a été jeté plusieurs mois en prison avant que son procès ne l’exempte des faits qui lui étaient reprochés. La commission rogatoire de l’époque était sous l’égide du même juge qui aujourd’hui tente de nouveau de le neutraliser par ces pressions policières.

Micheli GIRASCHI après plusieurs et inutiles heures de garde à vue a été remis en liberté, mais son refus de se soumettre à un prélèvement A.D.N. l’oblige à comparaître en décembre devant un tribunal, tout comme avant lui Francescu SARGENTINI et Ulivieru SAULI.

Micheli paye le prix de son engagement patriotique en faveur de notre jeunesse et son identité, en faveur de notre terre particulièrement soumise dans l’extrême – sud à un rouleau compresseur de dépossession collective contre laquelle seuls les nationalistes s’érigent.

Ce n’est pas un hasard si depuis des années les militants et sympathisants indépendantistes de l’extrême – sud sont soumis à une constante pression policière et judiciaire avec le soutien tacite de quelques municipalités déjà tombées aux mains de l’affairisme et de l’argent roi.

Nous ne nous tairons pas pour autant ! Nous ne nous sommes jamais tus !

Notre opposition à la mise en coupe réglée de notre région ne faiblira point. Ni la police politique, ni la justice d’exception n’auront raison de notre détermination qui trouve aujourd’hui un nouvel élan à travers la politique d’union.

En décembre, nous serons nombreux auprès de Micheli GIRASCHI pour dire non à la répression politique.

Dés aujourd’hui nous lançons un appel pour renforcer toutes ces énergies qui refusent le totalitarisme policier et judiciaire et construire une alternative citoyenne et démocratique pour une Corse émancipée et souveraine.

CORSICA NAZIONI INDIPENDENTI
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