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LIBERTÀ SÙBITU  PÀ EDMOND MELICUCCI

 

 Edmond Melicucci est un agriculteur corse de 36 ans, originaire de Grossetu.

Marié et père de deux enfants de 10 à 15 ans, il est emprisonné depuis novembre 2002 et conditionnable depuis de long mois.

Comme l’ensemble de sa famille, Edmond est honorablement connu dans toute sa région et au-delà.

S’il connaît la prison aujourd’hui, c’est uniquement pour des faits politiques.

 

Depuis le début, il subit l’acharnement judiciaire de l’état français :

 

-            Par le biais de la technique judiciaire dire du « saucissonnage » : multiplication des inculpations et des procès, pour des même faits il à été condamné à des peines de 4 ans et de 18 mois de prison sans confusion.

En clair, condamné  à 4 ans de prison pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, détention et transport d’armes, il est condamné à 18 mois  pour détention d’arme alors qu’il aurait été légitime qu’il ne soit condamné qu’une fois ainsi qu’il est d’usage dans les affaires non politique.

 

 

-            Prisonnier politique corse, il a effectué la plus grande partie de sa peine dans les geôles parisiennes en contradiction totale avec les propres lois et règlements de ceux qui sont chargée de les appliquer.

  

-            Pouvant légalement bénéficier d’une liberté conditionnelle depuis de longs  mois celle-ci lui a été refusé pour des prétextes fallacieux : en effet, père d’une fillette de moins de 10 ans il a présenté une conditionnelle dire parentale.

Pour montrer le sérieux de sa demande, il a joint un dossier professionnel en qualité d’agriculteur en cours d’installation avec attestation de la chambre d’agriculture.

La commission d’Application des Peines lui a accordé cette liberté conditionnelle mais le parquet a fait appel.

Au final, le tribunal  de Bastia lui a refusé sa libération au seul motif que la lettre de la chambre d’agriculture n’était pas assez explicite tout en reconnaissant le caractère fondé de sa demande dite «  parentale ».

Pour aggraver le tout, le  tribunal lui interdit de déposer une nouvelle demande avant 6 mois, à cette date là, il lui restera quelques semaines ç effectuer.

On interdit donc de fait à E. Melicucci de bénéficier d’une liberté conditionnelle par des artifices éhontés.

 

-            dernier avatar pour Edmond : il est passé devant une nouvelle commission des peines, le 4 octobre (plus de trois mois après le dépôt de sa demande) avec d’autres prisonniers pour une libération avec pose de bracelet électronique, tant vantée par le ministre de la justice lui-même.

La réponse était pour le 8 novembre.

 L’ensemble des autres détenus a eu une réponse, tous sauf un : Edmond, la décision le concernant a été ajourné au 17 novembre, puis de nouveaux ajourné au 28 Novembre, ajoutant un peu plus à l’angoisse des siens.

 

-            Edmond a fourni les pièces prouvant que son installation est en cours avec notamment des nouveaux documents de la chambre de l’agriculture, les parcelles du foncier… Le parquet refuse de les prendre en compte, ne voulant voir dans son dossier, pourtant très explicite, que le premier document portant sur une promesse d’emploi de 3 mois comme ouvrier agricole.

-            Cet emploi lui est seulement nécessaire pour terminer son stage, on lui demande aujourd’hui des éléments d’information complémentaires !?

 Ainsi, si nous allons au bout du raisonnement, Agriculteur en corse n’est pas une profession honorable.

Il aurait été préférable pour lui qu’il présente une quelconque promesse d’emploi en CDI dans un autre secteur d’activité, mais Edmond est un véritable agriculteur et s’il ne peut s’installer cette année, il ne pourra plus bénéficier des aides auxquelles il a droit, car il sera frappé par la date limite.

Où est la politique de réinsertion ? Qu’en est-il du statut d’agriculteur dan notre société ? Edmond doit être libéré pour pouvoir s’installer.

 

 

-            Cette décision témoigne de l’acharnement mené à l’encontre d’Edmond depuis le début et aujourd’hui, sa libération serait l’acte d’une vrai justice,  c’est ce que nous attendons.

                                                                                                                                       LIBERTÀ