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Manifestation de soutien aux prisonniers politiques corses

Le 22 décembre 2006 : Riscossa Paisana, Cuscenza Viva et le Comité Anti Répression organise samedi 23 décembre une manifestation de soutien aux prisonniers politiques corses à Ghisunaccia.

Une distribution de tracts et de clémentines va être effectuées pour rappeler que plus de 60 prisonniers politiques passeront Noël en prison, cette action vise à sensibiliser le peuple corse sur le sort des patriotes incarcérés à des centaines de kilomètres de chez eux. Une action identique avait eu lieu en 2003 à Ghisunaccia pendant que des militants du CAR étaient en grève de la faim dans l'enceinte même de l'Assemblée de Corse (12/12/2003).
 

En 2003 toujours, suite à cette grève de la faim,  une motion avait été votée à l'unanimité par cette Assemblée Corse sur le rapprochement des prisonniers, mais en trois ans, rien n'a été fait et selon les déclarations faite à la radio Alta Frequenza, de Stella Castela, porte parole du CAR, la situation a empirée, toujours plus de répression, toujours plus d'incarcération et pratiquement aucun rapprochement.

Ecouter l'interview de Stella Castela sur Alta Frequenza

 

Miniclip réalisé avec l'interview de Stella Castela

 

Archives du site Unità Naziunale : L'action de 2003 :

Sept membres du Comité anti-répression - trois femmes et trois hommes - ont entamé une grève de la faim le vendredi 12 décembre 2003, et se sont installés dans le hall d'entrée de l'Assemblée de Corse. "M. Sarkozy, en présence du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, a fait la promesse en octobre 2002, devant l'ensemble des représentants des groupes élus à l'Assemblée de Corse, de rapprocher tous les condamnés au plus tard en décembre 2002", a rappelé Stella Castela, une porte-parole du CAR, elle-même gréviste de la faim. Or "à ce jour, aucun détenu corse condamné n'a été ramené sur la prison de Borgo", en Haute-Corse.

Soutenus par des responsables et élus nationalistes, les grévistes dénoncent la "traîtrise" et le "mensonge" de l'actuel gouvernement. Selon eux, le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, leur avait promis il y a plus d'un an que les prisonniers nationalistes seraient rapprochés de leurs familles."C'est un mensonge éhonté et officiel, car M. Sarkozy, avec un grand mépris, est revenu sur la parole donnée", a-t-elle dénoncé. "Les prisonniers politiques corses continuent de subir un éloignement qui est indigne de tout pays qui se réclame des droits de l'Homme".

"En cette période de Noël, nous avons décidé de nous mettre en grève de la faim pour un temps indéterminé", a déclaré à la presse Stella Castela, membre du CAR et épouse de Jean Castela, condamné le 11 juillet à 30 ans de réclusion criminelle par la cour d'Assises spéciale de Paris, pour complicité dans l'assassinat du préfet Claude Erignac.

L'épouse d'un détenu nationaliste corse parcourt chaque année au moins 22.000 km pour voir son mari dans une prison parisienne et dépense 5.000 euros au minimum, ont assuré vendredi à Ajaccio sept grévistes de la faim qui réclament le rapprochement des prisonniers promis il y a plus d'un an par le gouvernement.

Le CAR soutient 40 "prisonniers politiques" incarcérés à Paris et sa région pour 37 d'entre eux. "À raison d'une visite par mois, cela représente 22.000 kilomètres parcourus par an soit l'équivalent d'un tour du monde en deux ans", se plaint Mme Castela, et environ 5.000 euros, "en se logeant à moindres frais". On ne peut se permettre donc la visite hebdomadaire à laquelle a droit tout prisonnier.

"Quant aux conséquences sur les enfants, ce sont les plus graves", dit le CAR. "Une discrimination flagrante" et "l'instauration de fait du délit d'être corse et nationaliste", souligne M. Jean Marie Poli.

La loi prévoit la nécessité de rapprocher tout condamné de sa famille. Et le CAR de citer une déclaration de M. Sarkozy au Journal du Dimanche du 29 septembre 2002: "Je ne vois pas pourquoi la loi ne serait pas appliquée en Corse (...). Pourquoi un Corse aurait-il moins besoin de voir sa femme ou ses enfants ?".

Le gouvernement a bien ouvert le 3 novembre 2003 un nouveau quartier qui peut accueillir 27 détenus venant du continent dans la prison de Borgo (Haute-Corse), mais s'ils ne présentent pas de "dangerosité particulière". Une clause qui exclut de facto les nationalistes, lourdement condamnés et classés Détenus Particulièrement Surveillés (DPS) par l'administration pénitentiaire.

Unanimité à l'Assemblée territoriale pour le rapprochement des détenus

Les présidents de groupe rappellent le gouvernement à ses engagements et lui demandent « de mettre en œuvre rapidement les réponses appropriées dans le respect du droit et de l'équité... » Un dossier de Corse-Matin.

Avec les grévistes de la faim dans le hall supérieur de l'assemblée de Corse, les élus ne pouvaient que se prononcer sur la situation des détenus insulaires - la période de fête rendant encore plus sensibles l'éloignement et plus inacceptables les engagements non tenus.

Les présidents des groupes de l'assemblée se sont donc réunis avant la session au sein de la commission permanente, et une motion commune a été présentée en leur nom par José Rossi.

Cette motion met en avant les nombreux problèmes résultant de l'insularité « que l'éloignement des détenus originaires de Corse emprisonnés sur le continent fait peser sur leurs familles, notamment pour l'exercice effectif de leur droit de visite.

Elle rappelle que, « dans un but humanitaire et social, une démarche de rapprochement a été souhaitée à plusieurs reprises par les élus des différentes collectivités insulaires ».

Solution d'apaisement

La motion rappelle aussi « les engagements pris par le gouvernement, relatifs au transfert des détenus condamnés sans distinction selon la durée de leur peine, qui devait commencer à être mis en œuvre avant la fin 2002 », promesse qui est l'origine de la grève de la faim suivie par des proches des personnes incarcérées.

L’assemblée de Corse considère qu'il est de son devoir d'intervenir dans le sens d'une solution d'apaisement. C'est pourquoi elle demande au gouvernement « de mettre en œuvre, dans les meilleurs délais, les réponses appropriées permettant d'assurer, dans le respect du droit et de l'équité, le rapprochement effectif des détenus originaires de Corse de leur famille ».

À la suite de cette motion, il n'y a eu ni interventions ni débat. Elle a été adoptée à l'unanimité.

J. R.(corse matin)

Manif de soutien du STC à Ajaccio

Répondant à l'appel du comité anti-répression, le STC a manifesté, à Ajaccio, sa solidarité aux personnes incarcérées sur le continent ainsi qu'à leurs familles. Sans défilé, ni porte-voix, ni banderole décorée par un quelconque slogan.

Il s'agissait d'un simple rassemblement sur le cours Napoléon, en face de la préfecture, au cours duquel des tracts ont été distribués aux passants, dans le calme. Anonymes et figures emblématiques de la classe nationaliste, comme Pierre Poggioli, sympathisants et adhérents du STC avaient répondu présents, mais en comité restreint.

Pour Étienne Santucci, délégué du STC, « à travers cet élan de solidarité symbolique, nous montrons aux familles que nous les soutenons dans leurs demandes de rapprochement des prisonniers politiques ». Le STC a tenu à dénoncer plusieurs points, notamment « la négation par le gouvernement, des droits des prisonniers politiques corses, et leur incarcération dans différentes prisons continentales pénalisant leurs familles et rendant difficiles leur défense comme leur droit de visite. » Le syndicat a par ailleurs appelé les sympathisants à participer à la soirée de solidarité demain, à Ajaccio.

Barrage filtrant à Corte

Les étudiants de la Ghjuventù Indipendentista ont organisé, durant deux heures, un barrage filtrant à Corte. Installée aux ronds-points de la sortie sud, une trentaine de personnes ont procédé à une distribution de tracts.

Corsica Nazione appelle à la mobilisation

«Corsica Nazione apporte son soutien aux sept militants du comité antirépression qui ont entamé une grève de la faim, dans les locaux de l’assemblée de Corse. Notre peuple, nié dans ses droits fondamentaux, continue de subir une violence permanente, dont la situation des prisonniers politiques corses est l'une des illustrations majeures
- Double peine systématique de l’emprisonnement et de l'exil, malgré des promesses jamais tenues quant au rapprochement des détenus corses, attitude qui en dit long sur le crédit que l'on peut accorder à la parole des représentants de l'État français.

- Détentions préventives interminables avec toujours la déportation et l'exil à l'appui, pour « casser » les individus et tenter de réduire leur engagement, en violation manifeste des plus élémentaires des droits de l'homme.

- Fichage génétique d'une population en fonction de ses idées politiques : ce sont bien les idées que l'on pourchasse, toujours et encore, avec des démarches qui rappellent les heures les plus sombres de l'histoire de l'humanité.

- Condamnations sans preuves, pour l'exemple, par des juridictions spéciales; l'affaire Andriuzi-Castela est à cet égard édifiante : 30 ans de réclusion sans l'ombre d'un élément probant, comme cela a été souligné par tous les observateurs, dans ce qui s'apparente de plus en plus à une nouvelle affaire Sacco et Vanzetti.

- Mises à l'index et campagnes de calomnies publiques savamment orchestrées par la manipulation des médias, afin de justifier des mises en examens pour des motifs les plus fumeux. Pendant ce temps notre pays est livré à la délinquance de haut vol, dont les intérêts sont liés à la pérennisation du pouvoir français en Corse. Et pourtant, cette violence-là n'est jamais condamnée par ceux qui ont fait des appels à la répression contre les patriotes corses le leitmotiv de leur discours collaborationniste. Certains même, tentent de justifier le racisme anti-corse que nous subissons, y compris sur notre propre terre, par l'existence d'une résistance patriotique multiséculaire, dont les Corses n'ont certainement pas à avoir honte !

Corsica Nazione appelle toutes les femmes et tous les hommes de ce pays à se mobiliser dans les jours à venir pour soutenir le comité antirépression et toutes les actions qui seront menées, afin de manifester la solidarité de notre peuple envers les patriotes emprisonnés. »

«Débrayage» à Sartene

«Une partie du personnel enseignant et administratif de la cité scolaire G-Clemenceau de Sartè, a décidé de débrayer une ou deux heures afin de manifester son soutien aux familles de prisonniers.

« Nous ne demandons pas de favoritisme affirment-ils dans un communiqué, mais l'application des réglementations. Nous réaffirmons donc notre solidarité envers les prisonniers politiques et leurs familles, et avons une pensée particulière pour les sept personnes faisant la grève de la faim."
 

Ghjuventu Indipendentista

Ghjuventù lndipendentista « qui proteste vivement contre l'attitude provocatrice et disproportionnée des forces de l'ordre, suite au rassemblement et au tractage organisé le 16 décembre 2003 » à Corte, déclare dans un communiqué

Depuis le 12 décembre 2003 plusieurs militants du comité antirépression, dont une de nos militantes Noëlle Medurio, ont entamé une grève de la faim illimitée pour obtenir le rapprochement des prisonniers politiques. Cette revendication, il faut le souligner, n'est que l'application du droit français en ce qui concerne le rapprochement familial.

Devant cette mobilisation légitime nous avons voulu témoigner notre solidarité à la fois aux familles de prisonniers et aux grévistes.

Nous avons alors décidé d'organiser un rassemblement de soutien et une distribution de tract devant la sous-préfecture de Corti.

Mardi soir, alors que quelques dizaines d'étudiants, et de personnes avaient répondu à notre appel pour soutenir les grévistes de la faim, nous nous sommes trouvés face à un déploiement de forces inattendu (..) Pas moins d'une douzaine de camions de gendarmes mobiles, boucliers et matraques au poing étaient présents. Nous empêchant l'accès à la sous-préfecture.

Le gouvernement Français et son ministre de l'intérieur auraient-ils à ce point honte de leur politique, qu'ils en soient réduits à c vouloir museler les étudiants par la force et l'intimidation ?

Nous pensons qu'au-delà de la quarantaine d'étudiants présents, c'est la démarche d'union du mouvement national que l'État cherche à déstabiliser par ces provocations.

Quoi qu'il en soit, nous, les jeunes Corses ne nous laisserons pas intimider par la politique du bâton ". Notre lutte est légitime, et nous continuerons de nous battre pour que notre peuple recouvre l'ensemble de ses droits nationaux.

Nous appelons tous les Corses à participer activement aux actions qui seront menées dans les jours à venir pour soutenir les familles des prisonniers politiques et les grévistes de la faim.

Plusieurs organisations soutiennent cette démarche:

U partitu sucialistu per l'indipendenza, A Chjama naziunale, l'Associu dii liceani corsi, Voce populare, le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins le Corse.

Une motion du CESC «pour une solution acceptable»

A quelques mètres du hall de l’assemblée de Corse où les sept révistes de la faim sont installés depuis une semaine, le conseil économique, social et culturel (CESC) de la Corse, organe de la CTC, a adopté, hier, la motion suivante

« Considérant que cette action est destinée à soutenir le rapprochement de détenus corses actuellement emprisonnés sur le continent, conformément aux dispositions législatives actuellement en vigueur;
Considérant que, de par sa composition représentative de l'ensemble des activités et des sensibilités insulaires et son rôle d'organe de conseil et d'assistance, il ne peut rester silencieux, au moins sur le plan humanitaire, face à cet événement qui se déroule au moment et au lieu où il siège;

Et après avoir pris connaissance dans la presse locale de la position du représentant de l'État,

Demande que les dispositions les plus adaptées soient prises dans le respect du droit par toutes es autorités concernées afin qu'une solution acceptable par 'ensemble des parties soit apportée dans les délais les plus rapides ce problème rendu d'autant plus douloureux par l'approche des fêtes de fin d'année, période traditionnellement plus propice à la réconciliation qu'au conflit. » (source Corse-Matin)

Soirée du CAR au Casone à Ajaccio

«La traditionnelle soirée de solidarité pour les prisonniers politiques initiée par le comité anti-répression aura, cette année, une symbolique encore plus marquée par la grève de la faim à laquelle participent deux des trois porte-parole du CAR, Jean-Marie Poli et Stella Castella. C'est à 21 heures, au Casone à Ajaccio, que débutera ce « Noël pour les prisonniers » avec un droit d'entrée de « soutien » fixé à 15 euros.

« Oghje hé Natale, ghj'hè un momentu maiò pè testimunià di a nostra sulidarità à tutti quelli chè suffrenu ind'è e prighjò francese. » Et ce sont les groupes l'Arcusgi et I Vagabondi qui s'acquitteront de l'animation musicale de cette soirée qui sera également l'occasion de rendre un hommage appuyé à Natale Luciani qui, avec Canta u Populu Corsu, a souvent été de ce rendez-vous de la Nativité.»

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Avec Alta Frequenza, Unità Naziunale

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