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			 Le 
			27 février 2009  :
			(13:00
			Unità Naziunale, 
			
			
			
			www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) 
			L´ALE 
			demande au Parlement Européen et à la Commission Européenne 
			d´insister auprès de la République Française pour garantir un procès 
			équitable pour Yvan Colonna. 
			Les 
			informations qui reviennent de la Cour d´Assises spéciale de Paris 
			lors du procès en appel d´Yvan Colonna sont inquiétantes et doivent 
			interpeller la Commission Européenne et les instances européennes. 
			Malgré 45000 personnes qui ont réclamé dans une pétition "un procès 
			équitable", le premier procès, épinglé par un rapport de la 
			Fédération Internationale des Droits de l´Homme qui a missionné des 
			observateurs étrangers, a révélé une enquête et une instruction 
			menée à charge, et un procès qui ne l´était pas moins, la FIDH 
			concluant sur un "manque de garanties du droit à un procès 
			équitable" et à la mise en cause de la juridiction d´exception 
			qu´est la Cour d´Assise Spéciale. 
			La FIDH 
			a de nouveau missionné des observateurs pour le procès en appel, 
			chose relativement exceptionnelle en France. Parmi les éléments 
			totalement anormaux en de pareilles affaires, l´absence de 
			confrontation entre l´expert balistique et l´expert légiste, ainsi 
			que l´absence de reconstitution des faits, réclamées par la défense, 
			confortent dans l´idée que le droit affirmé par les conventions 
			européennes et internationales à un "procès équitable" n´est pas 
			accordé à l´accusé alors qu´il encoure la réclusion criminelle à 
			perpétuité.
 Le 13 février 2009, un témoin cité par la partie civile a révélé que 
			l´enquête n´avait pas été menée à son terme, qu´il en avait informé 
			de hauts responsables de la police et de la justice françaises, 
			ainsi que le président de la cour d´assise spéciale qui juge Yvan 
			Colonna. Or, la défense n´a pas été informée de cette révélation de 
			nature à conforter ses thèses. Ce qui est profondément contraire au 
			droit de la défense. Le témoin a été malmené à la barre ce qui est 
			contraire au droit des témoins. La défense a réclamé un supplément 
			d´enquête qui n´a été accordé qu´à minima. L´audition, en dehors de 
			l´audience, par deux magistrats de la Cour des nouveaux témoins 
			impliqués dans cette révélation, démontre la contradiction de leurs 
			déclarations et accroît le malaise comme quoi il manque des 
			informations fondamentales pour juger l´accusé.
 
 La défense a alors réitéré sa demande de supplément d´enquête qui ne 
			lui a pas été accordé.
 
 Tous ces éléments sont de nature à bafouer les grands principes 
			européens de droit à la justice, et particulièrement de droit à un 
			procès équitable.
 
 Le trouble est d´autant plus grand que l´on constate aussi dans ce 
			dossier que le principe de la présomption d´innocence a été bafoué, 
			à plusieurs reprises, et par les autorités judiciaires et politiques 
			en charge de la faire respecter.
 
 En conséquence Nelly Maes, président de l´Alliance Libre Européenne 
			interpelle :
 
 - les autorités politiques françaises sur les méthodes ainsi 
			développées et le doute qui peut s´emparer de l´opinion publique 
			européenne quant au respect des principes de justice et d´équité en 
			France ;
 
 - la Commission et les instances européennes sur le fait que des 
			principes fondamentaux des droits de l´Homme sont bafoués dans l´un 
			des pays membres de l´Union ;
 
 L´ALE demande à ce qu´un climat serein propice à l´administration de 
			la justice soit instauré
 
			Nelly 
			Maes Présidente de l´ALE, écrit au Président du Parlement Européen 
			
			Bruxelles, le 27 Février 2009.
 Monsieur le Président,
 
 L´ALE demande au Parlement Européen et à la Commission Européenne 
			d´insister auprès de la République Française pour garantir un procès 
			équitable pour Yvan Colonna.
 
 Les informations qui reviennent de la Cour d´Assises spéciale de 
			Paris lors du procès en appel d´Yvan Colonna sont inquiétantes et 
			doivent interpeller la Commission Européenne et les instances 
			européennes. Malgré 45000 personnes qui ont réclamé dans une 
			pétition "un procès équitable", le premier procès, épinglé par un 
			rapport de la Fédération Internationale des Droits de l´Homme qui a 
			missionné des observateurs étrangers, a révélé une enquête et une 
			instruction menée à charge, et un procès qui ne l´était pas moins, 
			la FIDH concluant sur un "manque de garanties du droit à un procès 
			équitable" et à la mise en cause de la juridiction d´exception 
			qu´est la Cour d´Assises Spéciale.
 
 La FIDH a de nouveau missionné des observateurs pour le procès en 
			appel, chose relativement exceptionnelle en France. Parmi les 
			éléments totalement anormaux en de pareilles affaires, l´absence de 
			confrontation entre l´expert balistique et l´expert légiste, ainsi 
			que l´absence de reconstitution des faits, réclamées par la défense, 
			confortent dans l´idée que le droit affirmé par les conventions 
			européennes et internationales à un "procès équitable" n´est pas 
			accordé à l´accusé alors qu´il encoure la réclusion criminelle à 
			perpétuité.
 
 Le 13 février 2009, un témoin cité par la partie civile a révélé que 
			l´enquête n´avait pas été menée à son terme, qu´il en avait informé 
			de hauts responsables de la police et de la justice françaises, 
			ainsi que le président de la cour d´assise spéciale qui juge Yvan 
			Colonna. Or, la défense n´a pas été informée de cette révélation de 
			nature à conforter ses thèses. Ce qui est profondément contraire au 
			droit de la défense. Le témoin a été malmené à la barre ce qui est 
			contraire au droit des témoins. La défense a réclamé un supplément 
			d´enquête qui n´a été accordé quà minima. L´audition en dehors de 
			l´audience par deux magistrats de la Cour de ces nouveaux témoins 
			impliqués dans cette révélation, démontre la contradiction de leurs 
			déclarations et accroît le malaise comme quoi il manque des 
			informations fondamentales pour juger l´accusé.
 
 La défense a alors réitéré sa demande de supplément d´enquête qui ne 
			lui a pas été accordé.
 
 Tous ces éléments sont de nature à bafouer les grands principes 
			européens de droit à la justice, et particulièrement de droit à un 
			procès équitable.
 
 Le trouble est d´autant plus grand que l´on constate aussi dans ce 
			dossier que le principe de la présomption d´innocence a été bafoué, 
			à plusieurs reprises, et par les autorités judiciaires et politiques 
			en charge de la faire respecter.
 
 En conséquence Nelly Maes, president de l´Alliance Libre Européenne 
			interpelle :
 - les autorités politiques françaises sur les méthodes ainsi 
			développées et le doute qui peut s´emparer de l´opinion publique 
			européenne quant au respect des principes de justice et d´équité en 
			France ;
 - la Commission et les instances européennes sur le fait que des 
			principes fondamentaux des droits de l´Homme sont bafoués dans l´un 
			des pays membres de l´Union ;
 
 L´ALE demande à ce qu´un climat serein propice à l´administration de 
			la justice soit instauré.
 
 Nelly Maes,
 Président de L´ALE
 
 
 
				
					
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								| L’ALE, 
								c’est quoi ? Alliance libre 
								européenne 
 Fondements
 L’ALE est un Parti politique européen 
								rassemblant des partis de nature nationale, 
								régionale et autonomiste de l'Union européenne.
								 Les partis politiques membres de l’ALE 
								souscrivent au droit à l’autodétermination des 
								peuples et adhèrent aux principes de la 
								démocratie parlementaire et des droits de 
								l’Homme.  L’objectif principal de l’ALE est de doter le 
								nationalisme et le régionalisme démocratiques 
								d’une structure politique permettant le 
								développement d'initiatives concrètes au niveau 
								européen et de faciliter la participation à la 
								vie politique européenne de partis qui, par leur 
								propre dimension ou par la dimension du 
								territoire qu'ils représentent, s'en verraient 
								inéluctablement exclus.  L’ALE est en faveur de la solidarité entre 
								les peuples, les langues et les cultures. La 
								défense et promotion de la diversité des langues 
								et des cultures au sein de l’UE constituent la 
								base de la construction d’une Europe 
								démocratique et unie.    L’ALE est représentée dans 13 Etats membres 
								de l’UE et compte 33 partis adhérents. Elle 
								dispose de plus de 200 représentants élus aux 
								niveaux européen, national et régional. 
								L’ensemble de ces représentants parle 24 langues 
								différentes.    “Nous nous 
								exprimons clairement et défendons notre droit de 
								lire et de parler dans notre propre langue !”
								 Rappel historique  L'Alliance Libre Européenne s'est constituée 
								en 1981 comme une Association de coopération 
								réunissant des partis politiques qui se 
								distinguent des schémas de pensées politiques 
								traditionnels dans la mesure où ils mettent au 
								premier plan un régionalisme intégral. Déjà dans 
								sa déclaration de Bruxelles de 1981, l'ALE 
								déclare que « la manière appropriée d'accéder, 
								de façon humaine, à la dimension européenne est 
								de construire l'Europe sur la base des peuples 
								et des régions ». L'Europe doit être basée sur 
								des communautés de peuples, et non une Europe 
								construite sur un modèle centralisé et unitaire.
								 En 1994, l’ALE s'est officiellement 
								constituée en une fédération de partis 
								conformément aux dispositions de l'article 138 A 
								du Traité de l'Union.  Au cours de l’année 2004 (Barcelone, 26 
								mars), l’ALE a été re-fondée comme Parti 
								politique européen, selon la nouvelle 
								réglementation européenne (EC 2004/2003; 
								décision du Conseil européen et du Parlement 
								européen du 4/11/2003). Le 13 octobre 2004, 
								l’ALE a été officiellement reconnue comme Parti 
								politique européen.  L’ALE va célébrer son 25ème 
								anniversaire en 2006. Une séance solennelle aura 
								lieu pendant l’Assemblée Générale qui se 
								déroulera, exceptionnellement, à l’hémicycle du 
								Parlement européen à Bruxelles.  Objectifs  L’ALE prône une union européenne de peuples 
								libres et solidaires entre eux fondée selon le 
								principe de subsidiarité. Elle oeuvre en faveur 
								de :  
									la protection de droits humains et des 
									peuples; 
									la défense de l'environnement et un 
									développement soutenable ; 
									la construction d'une société juste et 
									plus solidaire avec des politiques qui 
									favorisent le progrès, la cohésion sociale 
									et l'égalité des chances ; 
									la réorientation d'une Europe trop 
									marquée par une conception nettement 
									économiste, qui a tendance à ériger la 
									libéralisation, la concurrence et le 
									centralisme en principes absolus ; 
									l'action politique exclusivement basée 
									sur la démocratie, et donc non-violente ; 
									l'abandon de l'énergie nucléaire et le 
									développement des sources d'énergie 
									alternative ; 
									la participation des régions dotées 
									constitutionnellement de compétences propres 
									aux réunions du Conseil des ministres pour 
									les matières qui relèvent de leurs 
									compétences, pour faciliter la 
									reconnaissance des nations et régions 
									historiques; 
									’accès direct aux Régions et Nations 
									historiques à la Cour de Justice européenne 
									; 
									de réformes démocratiques des 
									Institutions européennes et le renforcement 
									du rôle du Comité des régions ; 
									la défense et la sauvegarde de la 
									diversité linguistique et culturelle de 
									l’UE.  |  |  
			  
			  
			
			
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