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Alta Frequenza - Plusieurs milliers de manifestants ont défilé dans les rues de Bastia

Le 6 avril 2009 : (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) (Francescu Maria Antona - Alta Frequenza) - Ils étaient entre 1.500 (source policière) et 15.000 (selon les organisateurs). à Bastia samedi après-midi, et ce à l'appel de Corsica libera, l’Associu di Liceani Corsi, mais aussi des trois syndicats étudiants corses, de STC, ou encore de l’associu Sulidarità. Les manifestants s'étaient donnés rendez-vous dans la rue pour dénoncer les "violences policières" survenues la semaine dernière lors d'une manifestation contre le verdict Colonna, au cours de laquelle un collégien avait été blessé grièvement au visage (voir nos archives). Le cortège a descendu le cours principal de la ville avant de remonter vers la préfecture de Haute-Corse. Après la dispersion du cortège, des incidents se sont déroulés. Les manifestants ont jeté des pierres et des cocktails molotov en direction des forces de l'ordre qui ont répliqué par des tirs de grenades lacrymogènes. La tension est vive en Corse, et ce depuis le verdict rendu dans le procès Colonna voici huit jours.

Graves incidents à Bastia samedi soir (Francescu Maria Antona - Alta Frequenza) - De graves incidents se sont déroulés à Bastia samedi soir. Une trentenaire de CRS a été commotionnée, dix ont été blessés dont trois ou quatre assez grièvement. Ces derniers souffrent de traumatismes crâniens ou de brûlures diverses. Les incidents se sont déroulés surtout dans les petites rues jouxtant la place du marché et le port de Bastia. La place du marché a également été le théâtre de violents affrontements. Les manifestants ont notamment utilisé les montants de fer des stands comme projectiles contre les forces de l'ordre. L'ancienne mairie de la ville de Bastia, qui abrite aujourd'hui les services de l'Etat civil, a été incendiée. Des banques ont été incendiées. Des panneaux de circulation ont été arrachés. Un fourgon de police a également été endommagé par l'emploi d'une bombe agricole. Le bâtiment de la Banque de France a également été endommagés.

Incidents à Bastia : soixante CRS blessés, dont 6 à 10 grièvement (Francescu Maria Antona - Alta Frequenza) - La situation a dégénérée à Bastia samedi soir après la manifestation qui a réuni plusieurs milliers de personnes dans les rues de la ville (voir par ailleurs). C’est devant la préfecture de Haute-Corse, peu après 18h00, que les incidents ont commencé. Jets de cocktails Molotov et de pierres destinés aux forces de l’ordre, qui ont répliqué avec des grenades lacrymogènes. Le bilan des blessés a évolué tout au long de la soirée. Peu après 22h00, on dénombrait une soixantaine de CRS commotionnée, dix blessés dans un état grave. Gilles Leclair, coordinateur des services de sécurité en Corse, n'a pas hésité à parler de "guérilla urbaine" et une "campagne de désinformation des nationalistes" sur les conditions de la blessure du collégien. "On a monté la tête à certains jeunes alors qu'on n'a aucune certitude sur circonstances dans lesquelles le collégien a été blessé", a-t-il dit. Outre les blessés, plusieurs bâtiments publics et des établissements bancaires ont été dégradés.

Incidents de Bastia : Émile Zuccarelli parle de barbares et de fascistes  (Francescu Maria Antona - Alta Frequenza) - Réaction d'Émile Zuccarelli, le maire de Bastia, hier (dimanche) et au lendemain des incidents qui se sont déroulés à Bastia. Émile Zuccarelli a notamment fait part de son indignation, de sa colère, mais aussi de sa "détermination". Rappelons que l'ancienne mairie de Bastia a été dégradée hier. L'essentiel des registres de l'état civil a été sauvé des flammes. "Face aux barbares, il ne faut jamais donner le moindre signal d'affaiblissement", a dit Émile Zuccarelli hier. Selon lui, "l'attaque de son domicile" a mis en péril ses petits-enfants. "On ne cédera pas à l'intimidation, il faut que tous ceux qui n'ont pas à ce jour compris à quel genre de démarches fascisantes on avait affaire dans certains cas, comprennent", a-t-il ajouté.

Manifestation de Bastia : prévisible ou pas ? (Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - La manifestation de Bastia, on le sait, s’est terminée, comme celle de la semaine précédente à Ajaccio : dans un nuage de fumée. Fumée des gaz lacrymogènes des forces de l’ordre, fumigènes, pétards et feux divers allumés par les manifestants. De l’avis des plus hauts spécialistes en la matière, ce qui s’est passé samedi soir à Bastia relevait plus des scènes de guérillas urbaines que du simple monôme de potaches. Il faut dire que depuis plusieurs semaines, et notamment depuis le verdict condamnant Yvan Colonna, la pression dans la cocotte minute ne cessait de monter et l’on peut dire que samedi le couvercle a sauté. Cette explosion était-elle prévisible ? C’est ce que nous avons demandé à Ghjuvan Filippu Antolini, porte-parole de Corsica Libera, mais qui s’exprime pour l’occasion, en son nom propre.

Le mouvement politique donnera en effet dans quelques jours une conférence de presse pour analyser la situation.

Michèle Alliot-Marie dénonce la lâcheté de ceux qui mettent les jeunes en avant  (Francescu Maria Antona - Alta Frequenza) - Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, a réalisé une visite éclaire à Bastia hier après-midi (dimanche). Cette dernière a fermement condamné les violences qui ont fait suite à la manifestation de la veille (voir par ailleurs). Selon les dernières déclarations, huit CRS ont été hospitalisés et trois demeurent dans un état grave. Arrivée à Bastia en début d'après midi, Michèle Alliot-Marie s'est tout d'abord rendue au chevet des hommes blessés au cours de cette manifestation. En tout, ce sont 70 membres des forces de l'ordre qui auraient été touchés par différents projectiles lancés par les manifestants. Michèle Alliot-Marie a notamment dénoncé "les violences inadmissibles commises par une poignée d'individus qui ont pour but de s'en prendre à tous les symboles de l'Etat" mais aussi "la lâcheté de ceux qui mettent les jeunes en avant lors des manifestations". La ministre s'est ensuite rendue dans le centre-ville pour se rendre compte des dégâts occasionnés. Ecoutez Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur.

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info : 
Alta Frequenza, Unità Naziunale

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