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			 Le 
			13 mai 2008 :
			(12:59
			Unità Naziunale, 
			
			
			
			www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  
			(Frédéric Bertocchini - 
			Alta Frequenza) - Le rapport de la mission d’observation du 
			procès d’Yvan Colonna mandaté par la Fédération Internationale de la 
			Ligue des Droits de l’Homme a été communiqué voici quelques minutes. 
			Dans son introduction, la 
			Fédération Internationale de la LDH rappelle qu’elle a mandaté des 
			chargés de mission pour assister au procès d’Yvan Colonna. Ce 
			rapport explique tout d’abord que les observateurs de la LDH n’ont 
			pas reçu un accueil spécialement chaleureux du président de la Cour 
			d’assises qui a refusé d’accorder des accréditations, et qui a 
			refusé de les recevoir. De plus, à plusieurs reprises, les chargés 
			de mission, se sont vu « refuser l’entrée de la salle d’audience ».
			 
			Dans ses conclusions, la 
			Fédération Internationale de la Ligue des Droits de l’Homme explique 
			que l’observation de ce procès « aura mis en lumière un ensemble de 
			manquements dans les règles présidant au respect de la présomption 
			d’innocence ». Les observateurs de la Ligue ont également remarqué « 
			des fautes ou des imprécisions dans l’instruction et la fragilité 
			des éléments retenus à charge ».  
			Ces derniers soulignent 
			également dans leur rapport, que le fait que deux ministres de 
			l’Intérieur successifs ont présenté Yvan Colonna comme étant 
			l’assassin du préfet Erignac, bien avant le procès, est « une 
			violation extrêmement grave du principe de la présomption 
			d’innocence ». Toujours selon les observateurs de la FIDH, « dans 
			une affaire dépourvue de toute preuve matérielle, l’acquittement ou 
			a condamnation de l’accusé ne repose que sur l’appréciation des 
			témoignages ». De plus, l’audience publique aurait mis au grand jour 
			« les errements des enquêteurs ».  
			De ce fait, dans ce procès a 
			conduit à une situation « dans laquelle l’accusé devait faire la 
			preuve de son innocence, alors qu’il n’a pas été exigé de 
			l’accusation qu’elle établisse sa culpabilité ». Ajouter à cela, la 
			FIDH dénonce une instruction à charge réalisée sur le « mode 
			inquisitorial » et la « faiblesse des preuves ». En conclusion, ce 
			rapport explique que l’observation de ce rapport aura confirmé « le 
			manque de garanties du droit à un procès équitable par le système 
			juridique et judiciaire français de lutte contre le terrorisme ». 
			Ecoutez la réaction Doris Leuenberger, pour la Fédération 
			Internationale de la Ligue des Droits de l’Homme, qui a assisté au 
			procès. (écouter 
			sur Alta Frequenza) 
			
			Dossier Yvan Colonna :
			
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 Source info :   
			
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