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Conférence de presse du pole anti répressif : Rapprochement - l'imposture !

Le 27 décembre 2008 : (12:59 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  Ce samedi matin, entre 11 heures et 12 heures 30, une quarantaine de militants nationalistes a distribué des clémentines à tous les automobilistes qui sont passés par le rond-point de Casamozza, au nom des prisonniers politiques corses. Une action de sensibilisation pendant ces fêtes de Noël pour alerter une fois de plus l'opinion publique corse sur problème du rapprochement des prisonniers politiques et plus particulièrement par rapport aux longues peines, que l'Etat français s'acharne à refuser de faire rentrer en Corse. Malgré les effets d'annonces, le compte n'y est pas, il reste toujours plus d'une soixantaine de prisonniers politiques corses dans les prisons de France.

En cette période de fêtes de Noël, avec l’aide des agriculteurs corses, nous avons tenu, comme les précédentes années à faire une action symbolique. Au nom de tous nos prisonniers politiques, nous offrons des clémentines, fleuron de notre production agricole, aux corses qui passent par Casamozza en leur souhaitant de bonnes fêtes, auprès des leurs, pendant que les nôtres sont toujours exilés.

L’Etat français bafoue chaque jour les droits de l’Homme en Corse. Fichier ADN, arrestations abusives, femmes otages, grand-mères et enfants braqués et traumatisées lors des interpellations, incarcérations dans les prisons françaises à des milliers de kilomètres de leur famille de nos prisonniers…

C’est le règne de la terreur !

Malgré les effets d’annonces terribles du gouvernement français, malgré une opinion publique plus que favorable au retour des prisonniers sur la terre de Corse, il reste plus de 60 prisonniers politiques incarcérés dans les prisons françaises. En cette période de crise économique, c’est bien les familles de nos prisonniers que l’on condamne, les femmes, les enfants, les parents. Il y a une volonté de ruiner ces familles qui n’en peuvent plus. L’Etat français aide massivement les banques mais condamne nos familles…

Il n’y a aucune volonté manifeste d’avancer de la part de l’Etat français qui ne crée pas les conditions d’un retour de l’ensemble des prisonniers politiques. On fait croire que des prisonniers politiques rentrent (en Corse), alors que ceux qui arrivent devraient sortir (de prison) !

Pour manipuler l’opinion publique, on crée artificiellement les conditions du non retour des longues peines en prolongeant les peines de ceux qui sont libérables pour les transférer en Corse. Si nous notons quelques retours – très médiatisés – de prisonniers à Borgu, c’est systématiquement des gens en fin de peine que l’on rapproche, alors que si c’étaient des détenus de droit commun, ils seraient en liberté conditionnelle. En effet, la plupart des prisonniers politiques de Borgu sont libérables. On envoie à Borgu ceux qui devraient être chez eux ! On abuse l’opinion publique pour faire croire que l’Etat français tient ses promesses et applique ses lois !

L’Etat français applique en Corse une seule politique, celle de la « mise aux normes » et de la disparition programmée de toute forme de résistance, le nationalisme est aujourd’hui devenu la cible privilégiée des forces de répression. Les seuls qui arrivent en Corse massivement, ce sont les CRS et autres forces de SDAT. La présence policière est aujourd’hui oppressante. Tout le système policier en corse est orienté uniquement vers la répression nationaliste. Cette volonté répressive est de plus en plus forte et l’Etat français n’a aucune volonté de régler le problème des longues peines.

Sont notamment toujours incarcérés dans les prisons françaises :

Ø       Alain Ferrandi (perpétuité),

Ø       Petru Alessandri (perpétuité) dont la mère qui a plus de 80 ans n’a plus revu son fils depuis près de 10 ans,

Ø       Carlu Santoni (28 ans) qui est incarcéré depuis bientôt 13 ans,

Ø       Dumenicu Casimiri (15 ans) dont le père est toujours privé de parloir six ans après son incarcération, ou encore

Ø       Didier Maranelli, (25 ans)

Ø       Martin Ottaviani (20 ans) et

Ø       Marcellu Istria (20 ans) qui attendent depuis bientôt 10 ans dans les prisons françaises.

Cette liste bien sûr n’est pas exhaustive et ne comporte que les plus longues peines. Il faut y rajouter les autres petites peines et les militants en détention préventive pour arriver à 60.

Et pendant que ces militants et leur famille souffrent, l’Etat français applique toujours le même système à quelques expressions près. Lorsque l’on fait revenir un prisonnier politique, ce n’est pas une faveur, en fait, c’est un prolongement de sa peine en corse !

Ce double discours de l’Etat français est insupportable face à la souffrance de nos familles. Des parents vont mourir sans revoir leurs enfants, ce sort inhumain est une torture imposée à nos familles. Ce n’est pas l’honneur de la France. Cette situation injuste doit s’arrêter.

Il faut que tous les prisonniers politiques corses rentrent en Corse, et pas uniquement ceux en fin de peine, mais également les longues peines et ceux qui sont en détention préventive. L’Etat français en a les moyens, nous avons fait des propositions publiquement, même si le procureur général de Bastia refuse de nous entendre.

L’Etat français est hors-la-loi avec la complicité passive des élus corses ! Aucun des pseudos humanistes, si prompt à condamner le moindre pétard mouillé ne fait entendre sa voix. Les Conseils municipaux des communes corses ont massivement délibéré en faveur du retour des prisonniers. Aujourd’hui, leur silence face à cette injustice est pesant. Il est temps que cela s’arrête.

Nous exigeons que tous les prisonniers politiques rentrent en Corse, en adéquation avec les lois communes, les directives européennes et les promesses ministérielles et présidentielles

Aiutu Patriottu

Cuscenza Viva

Cumitatu contr’à A Ripressione

 

Dossier : Répression/Rapprochement
Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE

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