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 Le
17 décembre 2006 : Le
soutien inconditionnel des nationalistes corses aux prisonniers
politiques basques n'est plus a démontré. Encore une fois, un
prisonnier politique basque est victime de la répression inique de
l'Etat Espagnol. Nous vous invitons à lire cet article et à soutenir
avec vos moyens, notre frère de lutte Iñaki.
Ils interdisent aux avocats
de De Juana de lui rendre visite, alors qu’il ne pèse plus que 57
kilos
«L’état général de Iñaki de
Juana est délicat». C’est ce qu’ont déclaré hier à GARA des sources
des Institutions Pénitentiaires. Deux avocats ont tenté de lui
rendre visite, mais l’entrée dans l’Hôpital Doce de Octubre de
Madrid leur a été interdite malgré la présentation d’autorisations
et des démarches qui ont duré près de trois heures.
GARA – traduit en
français par les Solidaires du Peuple basque en lutte – Paris (SPBL-Paris)
MADRID
Photo du site
elconfidential.com (@O.L.F.)
La Police espagnole a
interdit, hier, que les avocats de la défense d’Iñaki de Juana
puissent lui rendre visite à l’Hôpital Doce de Octubre de Madrid,
malgré le fait qu’ils aient présenté les accréditations de
l’Audience Nationale espagnole et aient attendu d’accéder au centre
hospitalier pendant près de trois heures. De plus, la Direction
Générale des Institutions Pénitentiaires a informé GARA du fait que
le prisonnier politique originaire de Donostia/Saint Sébastien pèse
actuellement 57 kilos et a admis que «l’état général» d’Iñaki de
Juana «est délicat».
 Les
avocats Zigor Reizabal et Haritz Escudero n’ont pas pu réaliser la
visite avec Iñaki de Juana face à l’interdiction des agents de la
Police espagnole qui gardaient l’entrée de l’hôpital madrilène.
Malgré le fait qu’ils aient insisté sur le droits des avocats de lui
rendre visite, et après avoir attendu près de trois heures, les
avocats basques n’ont pas pu voir Iñaki de Juana, qui en est
aujourd’hui à 39 jours de sa seconde grève de la faim. Askatasuna
l’a dénoncé comme une atteinte au droit de la défense du prisonnier
basque.
Pour leur part, des sources
des Institutions Pénitentiaires ont informé GARA de ce qu’il pèse 57
kilos et qu’il a perdu six kilos depuis son arrivée à l’Hôpital Doce
de Octubre, le 25 novembre.
 Maintenu
dans l’Unité de Surveillance avec des spécialistes en nutrition, De
Juana est soumis à une alimentation forcée depuis lundi. «Il est
immobilisé pour qu’il ne s’enlève pas la sonde naso-gastrique, car
l’Administration est obligée de faire son possible pour préserver la
vie des personnes placées sous sa responsabilité», ajoutent-elles.
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www.spbl-paris.org
Dossier complet sur Iñaki de Juana Chaos
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Source photo : SPBL,
Unità Naziunale, Archives du site.
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