Le 17 décembre 2006 : La lutte de libération nationale corse pleinement solidaire des basques en lutte pour leurs droits légitimes. Deux ans après la proposition d’Anoeta, Batasuna a annoncé qu’elle souhaite apporter un tournant à la situation actuelle et, le 27 janvier prochain, elle présentera une nouvelle proposition à Uztaritze. La formation indépendantiste appelle Paris et Madrid à «respecter et reconnaître le Pays basque».

GARA – traduit en français par les Solidaires du Peuple basque en lutte – Paris (SPBL-Paris)

IRUN-. Dans une conférence de presse réalisée à Irun, le membre du Bureau National de Batasuna, Xabi Larralde s’est présenté devant les médias, accompagné de Pernando Barrena, Joseba Permach, Haizpea Abrisketa, Itziar Aizpurua et Txomin Ziluaga, notamment.

Au mois de novembre dernier, deux ans s’étaient écoulés depuis que Batasuna a présenté la proposition d’Anoeta dans laquelle elle tente de poser les bases pour le processus en Pays basque. A cette occasion, la formation indépendantiste souhaite donner un tournant à la première proposition, et en présentera une seconde, le 27 janvier prochain, à Uztaritze. L’objectif est clair : que Paris et Madrid «respectent et reconnaissent le Pays basque».

Larralde n’a donné aucun détail sur le nouveau plan, et bien qu’il se soit spécialement adressé au Gouvernement français, il a ajouté qu’il s’agit d’un positionnement qui «va dans le sens de la vision nationale du Pays basque».

Le porte-parole a montré son intention d’inviter les citoyen(ne)s basques à réfléchir sur la situation actuelle, puisque l’État français maintient une position «violente» et de «confrontation» contre le Pays basque. C’est ce que démontrent les dernières opérations policières contre ETA et les derniers procès menés à Paris contre des membres de la gauche indépendantistes, d’après la formation.

Dans ce sens, il a considéré que des instruments comme le «Protocole Pays basque 2020», récemment souscrit par le Gouvernement français et les autorités des Pyrénées Atlantiques et d’Aquitaine, ne représentent que «des outils pour la négation de la reconnaissance juridico-institutionnelle du Pays basque».

Larralde a affirmé que «ce peuple ne peut pas se permettre une autre phase politique basée sur la négation», précisant que «la gauche indépendantiste ne l’acceptera pas».

Pour sa part, le membre du Bureau National, Pernando Barrena a signalé que les Basques doivent structurer un nouveau cadre politique dans les paramètres du «respect de la capacité de décision de tous les Basques», de tous les territoires, «sans la moindres exclusion».

«C’est un travail qui doit être fait dès maintenant, nous ne pouvons pas attendre un quelconque jour J ou une quelconque heure H, et c’est dans ce sens qu’il faut comprendre la proposition que la gauche indépendantiste rendra publique dans le nord du pays», a-t-il dit.

SPBL : Solidaires du Peuple basque en lutte - Paris

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
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